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Les DAMP (Damage Associated Molecular Pattern) ou alarmines sont des molécules les plus souvent intracellulaires à l’état physiologique qui sont libérées dans le milieu extracellulaire (passivement lors de la mort cellulaire ou activement lors d’un stress cellulaire).

Exemples de DAMP

Les composants intracellulaires contenus habituellement dans le cytosol (acide urique, l’ATP, protéines de choc thermique (HSP), …), le noyau (ADN, ARN, histones, IL-1α, …), mitochondrie (ADN mitochondrial, …), réticulum endoplasmique (calréticuline), la membrane plasmique (protéoglycanes comme les glypicanes et syndécanes) correspondent à des DAMP lorsqu’ils sont libérés au niveau extracellulaires.

Suite à une lésion tissulaire, des molécules dérivées de la matrice extracellulaire peuvent être également libérées et être reconnues comme des DAMP (acide hyaluronique, héparine, fibrinogène, …).

Récepteurs des DAMP

Les récepteurs des DAMP sont les PRR (Pattern Recognition Receptors), dont les voies d’aval sont principalement pro-inflammatoires.

Ce qu’il faut retenir

Les DAMP sont des motifs moléculaires non-spécifiques témoignant de dommages cellulaires et/ou tissulaires. Ils sont reconnus par les PRR dont les voies d’aval génèrent des cytokines pro-inflammatoires et chimio-attractantes qui vont notamment recruter les acteurs de l’immunité innée pour mettre en place la réponse inflammatoire.

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