Partons maintenant à la découverte des mécanismes immunologiques sur lesquels repose l’alloréactivité !
La présentation antigénique est le processus par lequel les cellules de l’organisme présentent, via leurs molécules HLA, les protéines antigéniques sous forme de courts peptides aux TCR des lymphocytes T.
L’activation des lymphocytes T correspond aux trois signaux délivrés par la cellule dendritique dans les organes lymphoïdes secondaires permettant d’une part l’acquisition de ses propriétés et d’autre part l’initiation de la prolifération clonale.
L’activation des lymphocytes B désigne l’ensemble des étapes aboutissant à la réponse humorale, c’est-à-dire nécessaires à la transformation d’un lymphocyte B naïf aux plasmocytes secrétant des immunoglobulines.
L’activation des cellules NK (Natural Killer) correspond au déclenchement de l’activité cytotoxique de la cellule NK vis-à-vis d’une cellule cible.
L’alloréactivité désigne les mécanismes immunologiques mis en œuvre pour reconnaitre et détruire les cellules ou composants provenant d’un autre individu génétiquement différent de la même espèce.
Le rejet cellulaire est aussi appelé TCMR - pour « T-cell Mediated Rejection » - car il est principalement médié par les lymphocytes T. Il est la conséquence de l’activation et de la migration des lymphocytes T allo-réactifs dans le greffon. Les cellules NK contribuent également au rejet cellulaire.
Le rejet humoral est aussi appelé ABMR - pour « AntiBody Mediated Rejection » - car il est la conséquence des anticorps dirigés contre des allo-antigènes exprimés par les cellules du donneur, aussi appelés DSA (Donor Specific Antigens).
Lors d’une allogreffe d’organe solide, plusieurs mécanismes d’alloréactivité entrent en jeu : directe, indirecte, semi-directe.
La reperfusion est la restauration de l’apport sanguin dans le tissu ou l’organe.